Réagir (0)EnvoyeriCalPartager

mardi 16 mars 2021 à 12h30

Manif jeunes pour de meilleures conditions de vie et d'études

NE SOYONS PAS LA GENERATION SACRIFIÉE !
Rendez-vous le 16 mars à 12h30, à la Citadelle, sur la place d'armes à Amiens pour une manif qui revendique de meilleures conditions de vie et d'études !

Départ de le Citadelle, puis marche en direction et du rectorat.

Un an après le début de la crise sanitaire, les jeunes et les étudiant.e.s sont parmi les plus impacté.e.s dans des situations de précarité devenues critiques. D'après un récent sondage, 60% des français·e·s considèrent que le gouvernement ne fait pas assez pour les jeunes, la situation est bien loin d'être réglée.

D'une part, les étudiant·e·s sont victimes d'un système d'aides sociales défaillant et insuffisant qui ne leur permet pas d'être protégé·e·s au quotidien. Bon nombre d'entre-nous vivons sous le seuil de pauvreté. Nous sommes de plus en plus à être obligé·e·s de nous tourner vers des organisations de distribution alimentaire déjà surdemandées ou sommes renvoyé·e·s à une solidarité familiale. A cela s'ajoute la baisse de qualité de nos enseignements, encore et toujours à distance. Aujourd'hui, plus d'un·e étudiant·e sur six est en décrochage, les cours à distance depuis près d'un an rendent impossible un bon apprentissage et viennent renforcer la sélection par l'échec déjà installée. Si la précarité des jeunes n'est pas un fait nouveau, les crises sanitaires et économiques ont amplifié ce phénomène. Plus souvent en contrats précaires (CDD, interims...), plus souvent en période d'essai et durement exposé·e·s au travail ubérisé, les jeunes sont parmi les premier·ère·s à subir les effets de la crise économique sur l'emploi. Nous sommes dans la tranche d'âge la plus durement impactée par la hausse du chômage. Au dernier trimestre 2020, près d'un·e jeune sur quatre était au chômage.

Pour les lycéen·ne·s la situation n'est pas plus enviable. Depuis le mois de novembre dernier, les

lycées fonctionnent bien souvent à mi-régime. Le retard sur les programmes s'accumule malgré l'investissement des enseignant·e·s mais aucun allégement des programmes n'est prévu. Par ailleurs, que ce soit pour les baccalauréats professionnels ou dans le supérieur, la pénurie de stage est renforcée sans réponse concrète du gouvernement à ce propos.

Cette situation plonge de nombreux.ses jeunes dans une détresse psychologique forte. Face à cela, les réponses du gouvernement sont largement insuffisantes.

Les mesures du président de la République comme la mise en place des tickets repas CROUS à 1 euros et la mise en place de chèques psy prochainement restent insuffisants face à la situation actuelle voire inapplicables en réalité.

Pour l'emploi des jeunes, nous ne pouvons que constater que le plan gouvernemental : "1 jeune, 1 solution" ne fonctionne pas. Pire, ce plan fragilise encore un peu plus le parcours des jeunes. Et enfin, le Gouvernement n'offre pas non plus de perspectives pour les lycéen·ne.s. Alors que la priorité devrait être un plan de rattrapage pour permettre à chaque élève de rattraper le retard accumulé ; l'exécutif fait une nouvelle fois le choix de la sélection. En effet, malgré un calendrier bouleversé, il s'entête avec la sélection à l'entrée de l'université et la sélection sociale va, de fait, se renforcer avec la mise en place, pour la deuxième année consécutive, du contrôle continu pour le baccalauréat.

Nous refusons le mépris, l'infantilisation et la déconnexion de ce gouvernement vis-à-vis des

étudiant·e·s et de l'ensemble de sa jeunesse. Nous dénonçons la stratégie de ce gouvernement qui refuse de mettre de l'argent sur la table pour nous permettre de vivre et de construire notre avenir.

Nous sommes des travailleur·euse·s en formation, et comme tout le monde, nous méritons mieux que de vivre sous le seuil de pauvreté !

Nous ne nous laisserons pas faire, nous appelons les jeunes et les étudiant·e·s à se mobiliser à nouveau à Amiens ce 16 mars afin de se faire entendre et mettre en avant ces revendications :

Pour les étudiant·e·s :

- Un plan d'urgence d'1,5 milliard d'euros contre la précarité étudiante en commençant par uneaugmentation immédiate des bourses et des APL

- La mise en place d'un filet de sécurité sociale pour l'ensemble des étudiant·e·s garantissant une protection sociale supérieure au seuil de pauvreté

- La réouverture des universités à 50% avec les moyens économiques et humains nécessaires pour respecter les mesures sanitaires

- L'embauche de personnels éducatifs, leur titularisation, la construction d'infrastructures permettant de rattraper le retard accumulé mais aussi de faire face au décrochage.

- Un plan pour protéger la santé mentale des étudiant·e·s incluant le recrutement de personnel·le·s et un rendez-vous obligatoire avec un·e psychologue par an

Pour les lycéen·ne·s :

- L'abandon du processus de sélection de Parcoursup et davantage de moyens pour l'orientation des élèves

- La non pénalisation des stages non réalisés

- Un plan de recrutement massif d'enseignant·e·s pour rattraper le retard

Pour les jeunes en insertion professionnelle :

- L'ouverture immédiate du RSA pour les jeunes de moins de 25 ans en insertion afin d'éviter qu'un trop

grand nombre ne tombe dans l'extrême précarité.

- La suppression des contrats précaires pour aller vers le CDI et la titularisation comme normed'embauche

- Un plan de recrutement de jeunes dans la santé, l'éducation et la transition écologique

Premiers signataires : CNT 80, FSE amiens picardie, UNEF Amiens picardie, JC 80, CGT educ'action, UCL

Page Facebook

FSE Amiens Picardie, UNEF Amiens Picardie et CNT - STE 80

Source : https://www.facebook.com/events/1136440670161…
Source : message reçu le 13 mars 15h