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lundi 4 mars 2019 à 12h

Repas solidaire pour le procès du squat du Ministère

APPEL A MOBILISATION LE LUNDI 4 MARS 2019 A 12H AU KIOSQUE FACE AU TRIBUNAL.
REPAS SOLIDAIRE EN VUE DU PROCES DU SQUAT DU « MINISTERE » A 13H30
(N'hésitez pas à apporter de quoi vous restaurer: Auberge espagnole!)

Depuis le 6 février 2019, le bâtiment situé au 2 rue Debray à Amiens et appartenant au Ministère du Travail est occupé par le Collectif La Brèche et le KASS de la Somme.

Nous sommes chômeur-e-s, SDF, étudiant-e-s, travailleur-e-s avec ou sans papiers c'est-à-dire précaires avant tout.
Certains d'entre nous sont dits en situation « irrégulière »sur le territoire français et sont par là exclus du droit au logement.
Nous refusons d'être isolés et divisés par les politiques et d'être intimidés par la menace d'un « délit de solidarité » toujours existant. Au contraire, nous défendons la solidarité, le partage, et donc la vie en collectif.

A Amiens, environ 7000 logements sont vacants : du patrimoine immobilier, laissé à l'abandon par le système capitaliste et étatique, plus intéressé par la spéculation que par l'hébergement.

Tant que l'État, la Mairie d'Amiens et le Conseil Départemental ne respecteront pas les droits à la dignité de tous en proposant des places d'hébergement pour ceux qui le demandent, nous ouvrirons celles-ci nous-mêmes.

Nous voulons choisir notre mode d'habitat, vivre en collectif, et créer des espaces ouverts à toutes les personnes qui en ont besoin. Le squat est pour cela le choix le plus évident.


---Nous exigeons l'ouverture immédiate de places d'hébergement d'urgence supplémentaires, et leur maintien au même nombre au delà de la trêve hivernale.

---Nous exigeons la réquisition de bâtiments dans le cas où le nombre de places dans les structures existantes ne soient pas suffisantes.

---Nous exigeons un bail d'occupation précaire, concédé à notre collectif sur le bâtiment 2 rue Debray ou sur un autre immeuble d'envergure similaire, afin de pouvoir loger des SDF lorsque l'Etat se refuse à le faire, et afin de pouvoir mener des activités. Parce que l'accueil ne se résume pas un toit, l'insertion ne se résume pas à un emploi, et que ces deux facettes doivent nécessairement être liées.

---Nous exigeons d'être entendu.e.s par la Préfecture, la Mairie et le Conseil départemental en vue d'ouvrir des négociations relatives aux revendications formulées ci-dessus.

Page Facebook

Organisé par Collectif La Brèche

Source : https://www.facebook.com/events/4289112445144…
Source : message reçu le 28 février 01h