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lundi 12 novembre 2018 à 14h

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Grève et manifestation dans l'Éducation nationale

Tous en grève le 12 novembre contre les réformes Blanquer à l'appel des 7 organisations syndicales !


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Non aux réformes Blanquer qui attaquent l'École et les personnels !

Non aux suppressions de postes !

CGT Éduc'action, FO, SUD éducation, SNALC

Le projet de loi « pour une école de la confiance » est présenté aux instances consultatives dans la précipitation. Le ministre veut le soumettre au parlement en janvier pour une application à la rentrée 2019.

Ce projet de loi autorise le gouvernement à légiférer par ordonnances sur la réforme territoriale. La fusion des académies existantes est un pas de plus vers une régionalisation de l'Éducation nationale et la remise en cause des règles nationales. Les autres dispositions essentielles de ce projet de loi sont en totale cohérence avec la remise en cause des garanties nationales avec la possibilité, sous couvert d'expérimentation, d'adapter localement les horaires d'enseignement. Nous demandons le retrait de ce projet de loi.

2 650 postes seraient supprimés dans le 2nd degré à la rentrée 2019, auxquels il faut ajouter la suppression de 400 postes de personnels administratifs : les annonces ministérielles ne font que confirmer ce que nous savions déjà : la « priorité à l'éducation » revendiquée par le gouvernement n'est qu'une illusion. Ces suppressions sont indissociables des contre-‐-‐-‐réformes engagées par le ministre, en particulier celles du lycée, du baccalauréat et de la voie professionnelle.

Ces attaques inacceptables contre l'École publique et ses personnels font système avec les attaques contre le statut général des fonctionnaires et les 120 000 suppressions de postes prévues dans la Fonction publique, sur le quinquennat.

Des salaires toujours gelés !

La valeur du point d'indice a été gelée de 2010 à 2016 et l'est de nouveau depuis 2017, les retenues pour pension civile ont augmenté, et la CSG majorée de 1,7 point.

Et maintenant : les retraites !

Jean-Paul Delevoye, haut-commissaire à la réforme des retraites, a confirmé l'intention du gouvernement d'instaurer un régime universel par points en vigueur à partir de 2025 et donc de supprimer le Code des pensions. Cela signifierait la fin de la référence aux 6 derniers mois de salaire, dès lors, les salarié·∙es ne pourront plus prévoir leur âge de départ ni le montant de leur retraite, c'est pourquoi nous nous opposons à ce projet.

Face à cette offensive généralisée contre nos droits, nos salaires, nos postes et nos conditions de travail, nos organisations FNEC FP-FO, CGT Éduc'action, Sud Éducation appellent les personnels à se réunir en assemblée générale, et exiger du ministre :

  • l'arrêt des suppressions de postes et la création des postes statutaires nécessaires ;
  • le retrait de Parcoursup, de la réforme du lycée et du baccalauréat, l'abandon de la réforme de la voie professionnelle et le retrait du projet de loi pour « l'école de la confiance » ;
  • l'abandon de la fusion des académies.

Elles appellent les personnels de l'Éducation nationale à se mettre en grève le 12 novembre.

Source : https://www.sudeducation.org/12-novembre-tout…
Source : https://93.cgteduccreteil.org/Non-aux-reforme…


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Contre la réforme Blanquer de la voie professionnelle

Ensemble : mobilisons-nous le 12 novembre

Ensemble : défendons les conditions d'études de nos élèves et nos conditions de travail !

Appel intersyndical voie professionnelle du lycée

Grace aux premières mobilisations des personnels, le ministre a été contraint à des premiers reculs sur ses deux projets de grille horaire Bac Pro et CAP. Cependant ces minces modifications, qu'ensemble nous avons imposées, ne permettent pas d'enrayer les graves dangers contenus dans ces grilles et engendreront les suppressions de 2500 postes d'ici la fin de la mise en œuvre de la réforme de la voie professionnelle.

Mercredi 10 octobre, l'intersyndicale a porté les revendications des PLP et voté CONTRE ces grilles horaires au Conseil Supérieur de l'Éducation qui a émis un avis défavorable sur ces deux premiers textes réglementaires. Ensemble forçons le ministre à respecter cet avis !

Il veut maintenant imposer aux personnels, dès la rentrée 2019, des secondes « famille de métiers » qui repousseront la spécialisation à un métier en classe de première et entraîneront une déprofessionnalisation avérée de nos formations. Les filières concernées par ces 3 secondes « généralistes » sont :

  • Les métiers relation clients qui regroupent : Vente/Commerce/Accueil ;
  • Les métiers de la gestion administration, du GA, et des Transports qui regroupent : GA, Logistique et transport
  • Les métiers de la construction durable, du bâtiment et des travaux publics qui regroupent les filières Travaux publics, Technicien du bâtiment : organisation et réalisation du gros œuvre, Interventions sur le patrimoine bâti option A Maçonnerie, option B Charpente, option C Couverture, Menuiserie-aluminium-verre, Aménagement et finitions du bâtiment, Ouvrages du bâtiment : Métallerie

D'autres projets, d'ores et déjà à l'étude pour une mise en œuvre à la rentrée 2019, engendreront des situations infernales dans nos classes. C'est le cas du mixage des publics et des parcours ou encore du temps dans les mêmes classes de CAP (1, 2 ou 3 ans).

L'Intersyndicale revendique

Sur les grilles horaires

L'intersyndicale exige que toutes les disciplines bénéficient d'heures suffisantes pour dispenser des savoirs solides, que des moyens conséquents soient fléchés pour des dédoublements - notamment dans les matières générales et que la co-intervention imposée à moyen constants soient retirée de ces grilles et reste possible sur la base du volontariat des enseignant·es.

Sur les postes

Le ministre prétend vouloir revaloriser la voie professionnelle or il organise une réforme pour économiser des moyens sur le dos des PLP et des élèves. Ensemble refusons avec force toutes les suppressions de postes dans la voie professionnelle et exigeons des moyens pour améliorer nos conditions de travail !

Sur les fusions de diplômes

L'intersyndicale refuse la fusion des diplômes bac pro vente et commerce qui n'est qu'un outil pour supprimer encore plus des postes. Ne les laissons pas faire un GA Bis !

Familles de métiers

L'intersyndicale refuse la mise en œuvre des classes Familles de Métiers qui serviront à supprimer de postes et à terme à réduire le nombre de diplômes. Les jeunes ont besoin de savoirs professionnels solides pour une entrée durable dans l'emploi.

CAP

L'intersyndicale exige que des classes spécifiques soient créées pour les jeunes qui passeront le CAP en 3 ans.

Gestion Administration

L'intersyndicale refuse toute fermeture sèche des filières GA. Elle exige pour les jeunes, des ouvertures de sections dans d'autres filières et une rénovation ambitieuse des contenus d'enseignement. L'intersyndicale refuse les reconversions forcées pour les personnels et s'engage à soutenir les collègues et les établissements contre toute pression.

L'ensemble des dispositifs de cette réforme va engendrer des difficultés croissantes pour les personnels et entraver les parcours scolaires et professionnels des jeunes.

C'est pourquoi l'intersyndicale appelle les personnels :

  • À mettre en place des heures d'informations syndicales pour échanger sur les dangers de cette réforme
  • À s'organiser dans les établissements pour établir une riposte syndicale à la hauteur des attaques en augmentant la mobilisation.
  • À se mettre en grève le 12 novembre 2018 dans le cadre de la mobilisation intersyndicale Éducation contre les suppressions de postes, pour obtenir une autre réforme de la voie professionnelle du lycée et à organiser des cortèges « Voie Professionnelle » visibles dans les mobilisations.

Source : https://93.cgteduccreteil.org/Dans-la-voie-pr…


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En grève le 12 novembre 2018

CGT Éduc'action

Parce que les choix idéologiques et budgétaires du gouvernement entraînent

  • le tri social de nos élèves
  • la dégradation de nos conditions de travail
  • les suppressions de postes

Tous et toutes en grève le 12 novembre 2018

L'école est une priorité ? FAUX

  • 1800 suppressions globales de postes dans les collèges et lycées pour la rentrée 2019 !
  • 2600 suppressions de postes dans le second degré avec une augmentation du nombre d'élèves
  • Hausse des effectifs/classes
  • dégradation des conditions d'étude des élèves et de travail des personnels.
  • Suppression de 400 postes administratifs et techniques. 1 poste supprimé dans un EPLE ou un service, c'est du travail reporté sur les personnels maintenus en place ET une mobilité forcée.

Objectif budgétaire 2019 : 3000 suppressions de postes dans le second degré public et les services administratifs !

Priorité donnée au 1er degré ? FAUX

Création de 1800 postes fléchés pour les dédoublements CP-CE1 en éducation prioritaire.
Mais pas assez nombreux pour couvrir tous les besoins, il y aura donc des suppressions de postes pour compenser les besoins

Des salaires toujours bloqués : l'arnaque ppcr ! VRAI

Avec le PPCR, c'est :

  • l'accentuation de la pression hiérarchique
  • la création d'une classe exceptionnelle qui exclut 80% des agent-es
  • une rémunération au mérite sans revalorisation salariale réelle.
  • la casse du statut général de la Fonction publique

C'est surtout un retour à la politique Sarkozy :

  • gel du point d'indice
  • suppression massive de postes
  • développement des heures supplémentaires pour « augmenter » les salaires…

Avec ces mesures, c'est une nouvelle dégradation des conditions de travail, le développement de la concurrence entre collègues, l'arbitraire des chef·fes d'établissement et le danger de voir intégrer les 2h sup dans les ORS des personnels (CAP 2022 préconisait la création d'un nouveau corps à 20h hebdomadaires)…

Des réformes contre les élèves et les personnels

Réforme du lycée, de l'enseignement professionnel, évaluations généralisées, attaque contre la liberté pédagogique…

Les réformes Blanquer accentuent le tri social, la sélection généralisée, la remise en cause de la liberté pédagogique…mais aussi la suppression de postes.

Le ministre reconnaît que la réforme du lycée permettra de « mieux ajuster » les effectifs par classe et le démontre en annonçant la diminution des horaires élèves en lycée

Tous et toutes ensemble contre la casse sociale !

Après le droit du travail, c'est le statut de la Fonction publique qui est attaqué !
Avec CAP 2022 :

  •  affaiblissement (voire suppression) des commissions paritaires au bénéfice du pouvoir discrétionnaire de l'administration sur la carrière des personnels,
  •  individualisation des salaires avec les primes au mérite.

Plus globalement ce sont tous les droits collectifs et solidaires qui sont ciblés, avec la volonté d'en finir avec le salaire socialisé : transfert des cotisations sociales vers l'impôt et passage à une retraite par points, totalement individualisée, qui va entraîner des baisses des pensions.

Tous et toutes en GREVE le 12 novembre 2018

Source : http://www.cgteduccreteil.org/TOUS-et-TOUTES-…


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Toutes et tous en grève le 12 novembre !

SUD éducation

Contre les suppressions de postes et la précarité, pour des embauches massives de fonctionnaires et la titularisation sans condition des personnels en contrats précaires !

Contre les réformes Blanquer, ni amendables, ni négociables !

Le rouleau-compresseur Blanquer essaie d'aplatir l'Éducation nationale. Les réformes s'accumulent et toutes s'inscrivent dans la continuité du projet à la fois libéral et réactionnaire que le ministre a pour l'école et ses personnels.

Un projet de loi régressif

Le ministre présente un projet de loi qui :

  • permettra de financer toujours plus le privé, en étendant le financement à la charge des communes aux écoles maternelles privées ;
  • organise la reprise en main par le ministère de la formation des enseignant-e-s, qui seront amené-e-s durant leur formation à remplacer au pied levé les titulaires ;
  • prévoit des attaques contre le statut, notamment l'annualisation des services, par le biais d'expérimentations imposées par la hiérarchie
  • permet au gouvernement de légiférer par ordonnance en matière éducative, notamment sur le découpage territorial

Le torpillage de l'éducation prioritaire et attaques contre les statuts des enseignant-e-s

Les signes sont clairs :

  • refus du ministre d'actualiser la carte de l'éducation prioritaire, pour mieux expliquer que le dispositif REP/REP+ est obsolète ;
  • Blanquer confie à P. Mathiot, à qui il avait confié un rapport qui s'est traduit par la réforme du lycée, un rapport sur l'éducation prioritaire ;
  • Un rapport de la cour des comptes vient à point nommé préconiser ce que le ministre s'apprête à mettre en application.

Le ministre prévoit :

  • le recrutement sur postes à profil dans les écoles et établissements, ce qui constitue encore une attaque contre les statuts des fonctionnaires.
  • l'instauration d'une prime au mérite,
  • à plus long terme, la fin du classement REP et REP+. Les écoles et établissements devront négocier des contrats établis sur la base d'indicateurs obscurs avec l'administration pour obtenir les moyens nécessaires à leur fonctionnement.

En somme, il s'agit de faire un sort à l'éducation prioritaire.

À cela s'ajoute le projet d'intercaler une hiérarchie intermédiaire à tous les échelons. Un rapport publié cet été préconise de faire des directeurs-trices des écoles des supérieur-e-s hiérarchiques des PE.

Le sabordage de l'enseignement professionnel

L'enseignement professionnel n'est pas épargné. L'injonction est toujours la même : faire mieux, avec moins. Les suppressions d'heures d'enseignement, et donc de postes dans toutes les matières, ainsi que de la taxe d'apprentissage videront les lycées professionnels de leur substance au profit de l'apprentissage. Le ministre avance ses pions pour préparer la destruction du lycée professionnel.

Un projet d'école réactionnaire

Le projet de Blanquer pour l'école, c'est celui de la concurrence des familles, des élèves, et établissements et des personnels entre elles et eux. Cela se traduira aussi dès 2019 par la mise en place d'un classement des établissements qui ne pourra qu'exacerber encore les tensions entre établissements. Notre projet d'école est radicalement opposé à tout cela :

nous luttons pour une école véritablement gratuite, laïque, émancipatrice.

Pour SUD éducation, une seule journée isolée ne permettra pas de gagner sur nos revendications. Pour nous, la journée de grève du 12 novembre doit être un point d'appui pour mettre en débat dans les assemblées générales la grève reconductible, seule à même de faire plier le gouvernement.

Pour SUD éducation, la mobilisation des personnels doit se faire dans le cadre unitaire le plus large. C'est donc dans le cadre d'une analyse partagée de la situation que SUD éducation appelle à la grève avec la CGT et FO.

Les revendications de SUD éducation

1 - Une baisse des effectifs par classe :

20 élèves maximum par classe, 16 en éducation prioritaire, 12 en SEGPA.

2 - Une baisse du temps de travail :

  • Un temps de service global pour l'ensemble des enseignant-e-s du 2nd degré de 14 h cours/élèves + 3 h de concertation/travail en équipes & 18 heures devant élèves + 6 heures de travail en équipe dans le premier degré
  • 1/9e de minoration de services pour tous les personnels de l'éducation prioritaire

3 - Une vie scolaire renforcée pour les élèves

  • 1 CPE pour 120 élèves dans les collèges ordinaires et 1 pour 100 en éducation prioritaire.
  • 1 personnel de vie scolaire pour 50 élèves en collège ordinaire et 2 pour 50 en éducation prioritaire.

4 - Des dispositifs d'aide et de prévention complets :

  • 1 RASED complet par groupe scolaire et 1 enseignant-e supplémentaire pour cinq classes (pour le 1er degré).
  • Un recrutement massif de personnels médico-sociaux (assistance sociale, infirmerie, psychologue)

5 - L'extension de la prime REP-REP+ à tous les personnels (AED, AESH...)

6 - La défense du statut de la fonction publique et la lutte contre la précarité, par l'abandon de CAP2022, la titularisation sans condition de tous les personnels

7 - L'abrogation de la loi ORE et de Parcoursup, de la réforme du lycée et du baccalauréat,

8 - l'abandon de la réforme de la voie professionnelle

9 - l'abandon du projet de fusion des académies

10 - le retrait du projet de loi Blanquer

Source : https://www.sudeducation.org/12-novembre-tout…


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#pasdevague :

contre la surenchère sécuritaire, nos revendications

Fédération SUD éducation

La diffusion samedi 20 octobre d'une vidéo montrant une collègue de l'académie de Créteil braquée avec une arme factice a été suivie par la multiplication, sur twitter, de messages accompagnés du hashtag #pasdevague, jusqu'à atteindre 35 000 messages. Vous trouverez ci-dessous le tract de la fédération SUD éducation qui fait le point sur nos analyses et revendications.

L'expression d'une souffrance au travail

La diffusion samedi 20 octobre d'une vidéo montrant une collègue de l'académie de Créteil braquée avec une arme factice a été suivie par la multiplication, sur twitter, de messages accompagnés du hashtag #pasdevague, jusqu'à atteindre 35 000 messages. La teneur de ces messages est régulièrement la même : les enseignant-e-s y racontent des incidents vécus avec des élèves, et l'inaction, le déni voire la culpabilisation de la hiérarchie face à leur souffrance. Cette expression de la souffrance au travail a immédiatement trouvé une caisse de résonnance médiatique très forte. Et force est de constater que, malheureusement, les soutiens auto-proclamés à #pasdevague se trouvent largement du côté des forces les plus réactionnaires. La droite et l'extrême-droite s'en sont aussitôt emparé. Le ministère a également aussitôt récupéré la souffrance au travail des collègues pour sombrer dans la surenchère sécuritaire et réactionnaire.

La réponse : une surenchère sécuritaire

La réponse du ministère, dans le cadre des mesures de lutte contre la violence à l'école présentées le 30 octobre, est exclusivement du côté de la surenchère sécuritaire et réactionnaire :
-présence de policier-e-s dans les écoles : nous dénonçons cette vision carcérale et punitive de l'école.
-simplification des conseils de discipline : nous refusons la mise en place d'une justice expéditive qui ne résoudra en rien la gestion inepte des incidents par les chef-fe-s d'établissement
-création d'un nouveau type d'établissement pour poly-exclus : cette mauvaise idée a déjà existé durant le mandat Sarkozy
-mise en place d'un registre pour les incidents : en réalité le registre santé et sécurité au travail (RSST) existe déjà. Sauf que l'administration, lorsqu'elle daigne le mettre en place dans les écoles et établissements, n'y apporte pas de réponse satisfaisante.

Notre analyse : une réponse scandaleuse et inacceptable

SUD éducation dénonce fermement et sans ambiguïté ces mesures rétrogrades. Le ministère exploite la souffrance au travail des enseignant-e-s pour donner des gages aux franges les plus réactionnaires de la société. La solution ne viendra certainement pas d'une approche sécuritaire et répressive mais de réels moyens pour l'éducation : création massive de postes, baisse généralisée du nombre d'élèves par classe et la fin de la précarité. À l'heure de #pasdevague, SUD éducation porte haut et fort ses revendications pour l'amélioration des conditions de travail des enseignant-e-s et d'études des élèves et pour une école égalitaire et émancipatrice.

Les revendications de SUD éducation

1 -la titularisation immédiate et sans condition des précaires
2 - la création de tous les postes nécessaires
3 - La diminution des effectifs par classe
4 - une formation initiale et continue adaptée pour tous les personnels
5 - un RASED complet par groupe scolaire et un-e enseignant-e supplémentaire pour cinq classes dans le 1er degré
6 - la création d'une médecine de prévention digne de ce nom
7 - la mise en place et un réel suivi des registres de santé et de sécurité au travail
8 - la transformation des Commissions d'hygiène et sécurité dans les EPLE en véritables CHSCT et la création de CHSCT de circonscriptions dans le 1er degré et dans les services de 50 agent-e-s.

Toutes et tous en grève le 12 novembre !

Source : https://www.sudeducation.org/pasdevague-contr…


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Pourquoi il faut faire grève le 12... mais ne pas s'arrêter là !

SUD éducation 92

  • Vous êtes en colère, vous n'en pouvez plus de ces réformes régressives (programmes rétrogrades conçus en dépit du bon sens, tri social généralisé avec Parcoursup et la réforme du lycée, démantèlement de l'éducation prioritaire, destruction de la voie professionnelle, fermetures de classes, suppressions de postes, pression hiérarchique à tous les étages, etc. )
    Nous aussi !
  • Vous pensez que la réponse à ces attaques ininterrompues et d'une gravité sans précédent n'est pas à la hauteur ?
    Nous aussi !
  • Vous en avez marre des grèves d'un jour saute-mouton ?
    Nous aussi !

Nous avons visiblement beaucoup de choses à partager et à discuter, afin d'établir notre propre stratégie et notre propre réponse, ne plus s'assujettir aux aléas et aux dates décidées par d'autres.

Il faut se saisir de cette journée du 12, non pas pour perdre une journée de salaire de plus, mais pour se rencontrer, se rassembler et prendre les choses en main.

La seule solution pour cela, c'est de se retrouver massivement en Assemblée Générale !

Pour les collègues du premier degré, pensez à faire des déclarations préalables de grève « à partir du 12... ». Ca n'engage à rien, mais ça permet de faire peser une pression différente et c'est indispensable si nous souhaitons que le 12 ne soit pas qu'une journée isolée mais le début de quelque chose. Et nous le voulons tou-te-s, non ?

Tous les lieux d'AG du 92 seront indiqués sur notre site : http://sudeducation92.ouvaton.org/ , car pour nous, ce sera l'information la plus importante à vous offrir.

Source : http://sudeducation92.ouvaton.org/spip.php?ar…


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Manifestation

contre la casse de l'enseignement professionnel !

UNL-SD

Le gouvernement par la voix de son ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer a publié, ces derniers jours, des décrets fixant les modalités d'une réforme sur l'enseignement professionnel. L'Union Nationale Lycéenne - Syndicale & Démocratique (UNL-SD), principale organisation lycéenne, se positionne d'ores et déjà contre cette casse de l'enseignement professionnel et technologique. De par les annonces qui ont déa été faites dans les médias et après concertations avec les syndicats, nous réaffirmons qu'une attaque sans précédent est en marche.

Cette réforme a pour objectif de rendre les futures travailleur.euses dociles. Cette vision ultralibérale de l'enseignement professionnel ; nous la contestons. Ce gouvernement fait des lycéen.ne.s professionnelles des machines a faibles coûts et volontairement méprisé.es Cette réforme correspond a une politique en faveur des patrons et des cadres d'entreprises, heureux.euses de pouvoir employer n'importe quelles de ses salariées sans être inquiété de leur pouvoir d'achat et de leur intégrité sociale.

C'est a la suite de cette annonce, que l'UNL-SD appelle, conjointement avec les organisations syndicales d'enseignant.e.s, a une forte mobilisation des lycéen.ne.s quelle qu'en soit la forme y compris par les blocages et les occupations, le 12 novembre 2018 pour dire non à la casse de l'enseignement professionnel !


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Dans l'éducation : le 12 novembre, tous en grève et dans la rue

Lutte ouvrière

Les principaux syndicats de l'éducation, SNES-FSU, CGT éducation, Sud, appellent à une journée de grève le 12 novembre contre les 2 500 suppressions de postes et les réformes prévues dans l'enseignement secondaire par le ministre de l'Éducation nationale Blanquer, qui visent à supprimer un grand nombre d'heures d'enseignement.

Concernant les lycées généraux, sous couvert de permettre aux jeunes de choisir leurs disciplines, Blanquer supprime certaines matières qui étaient communes à tous les lycéens. Ainsi, par exemple, les mathématiques pourraient disparaître de la formation de certains lycéens.

Pour les jeunes en lycée professionnel, les choses sont encore plus nettes. Dès 2019, pour les formations en Bac pro et CAP, il est envisagé moins de mathématiques, moins de français, moins d'histoire-géographie, et moins de langues vivantes. Le nombre de semaines de stage en entreprise augmenterait. Le gouvernement veut réduire les formations qui sont dispensées en lycée pour orienter de plus en plus les jeunes en CFA, c'est-à-dire en apprentissage.

Les jeunes des classes populaires auraient donc accès à beaucoup moins des enseignements de culture générale alors que, souvent, seule l'école la leur apporte. L'objectif du gouvernement est évidemment de faire des économies.

La diminution des heures d'enseignement entraîne celle du nombre de professeurs, qui sont par ailleurs de plus en plus recrutés comme contractuels, comme cela se fait dans tous les services publics.

Si les enseignants sont concernés par ces attaques, la jeunesse des classes populaires l'est tout autant si elle ne veut pas être simplement de la chair à exploiter. Le 12 novembre est une occasion de faire entendre, par la grève et dans la rue, l'opposition des enseignants et des jeunes aux projets de Blanquer.

Source : https://journal.lutte-ouvriere.org/2018/10/31…