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mardi 9 octobre 2018 à 14h30

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Mobilisation et de grève interprofessionnelle, étudiante et lycéenne

Appel unitaire des organisations syndicales départementales de la Somme.

Tous et toutes en grève le 9 octobre ! Rendez vous 14H30 devant la Macu.

Plus que jamais il faut arrêter l'offensive du gouvernement Macron contre tous les droits et garanties des jeunes, des travailleurs et des retraités !


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Cortège Pinel en Lutte

Demain 09 Octobre se déroulera une GREVE INTERPROFESSIONNELLE NATIONALE !!
TOUS les travailleurs, étudiants et retraités sont appelés à manifester pour dénoncer la politique sociale du gouvernement !!
(Grève à l'initiative de la CGT, FO, SUD , FSU, Unef, et UNL )

PINEL en LUTTE y sera !! Et vous ??

Pour ceux qui voudrait rejoindre le cortège psy, 2 possibilités : soit vous nous rejoignez vers 13h30 au Camp et on covoiture, soit on se rejoint directement ds le cortège !! (Vous nous retrouverez facilement, les Shadocks seront là !! ? )

Avec les copains des autres hôpitaux psy en lutte, on a choisi un slogan commun : "HÔPITAL EN SOUS FRANCE !!" alors n hésitez pas à le "flocker", le crier, le dessiner...?

ENSEMBLE, nous ne lâcherons rien !!

PINEL en lutte


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Le 9 octobre, ensemble à la conquête d'un autre avenir !

CGT, FO, Solidaires, FIDL, UNEF, UNL

Nos salaires, pensions de retraite et minima sociaux stagnent et les dividendes versés aux actionnaires, multipliés par 5 en 30 ans, flambent !

En une décennie, les 10 plus riches fortunes françaises ont vu leur patrimoine quadrupler alors qu'il faut 6 générations à une famille pauvre pour atteindre le revenu moyen.

Les annonces gouvernementales et les contre-réformes successives ne font qu'amplifier le creusement de ces inégalités : une large majorité de la population juge injuste et inefficace la politique du gouvernement au service exclusif des intérêts patronaux.

La journée de mobilisation et de grève interprofessionnelle du 9 octobre à l'appel de la CGT, FO,

Solidaires, FIDL, UNEF et UNL est le moment pour toutes et tous, salarié-e-s, retraité-e-s, privé-e-s d'emplois, lycéen-ne-s et étudiant-e-s d'exprimer le refus de cette politique détruisant brique par brique notre modèle social. C'est aussi le moment de transformer les attentes en une expression forte des revendications ; du lieu de travail à la rue .

Il est urgent de revendiquer :

  • une augmentation des salaires, des pensions et des minima sociaux pour gagner du pouvoir d'achat ;
  • la réalisation concrète de l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes ;
  • un service public de proximité pour toutes et tous qui mette fin aux inégalités territoriales et sociales ;
  • l'arrêt des réformes régressives visant la casse des droits collectifs et les mécanismes de solidarité. Celles-ci favorisent l'émergence d'une logique de chacun pour soi inégalitaire où l'on ne reçoit qu'à la hauteur de ses moyens et non plus en fonction de ses besoins : remise en cause des conventions collectives et des statuts, réforme des assurances maladie et chômage, retraite ;
  • le droit à la retraite à taux plein pour tous les salariés, dès l'âge de 60 ans et en deçà pour les travaux pénibles ;
  • l'égalité d'accès à l'éducation et à la formation pour faciliter l'insertion des jeunes dans la vie active et la fin d'une logique de sélection aveugle du plus jeune âge jusqu'à l'université via Parcoursup ;
  • une vraie politique d'investissement ciblée notamment sur les enjeux environnementaux qui assure l'avenir des générations futures.

Dans chaque entreprise, dans chaque administration, sur les lieux d'études, dans les lieux de vie, ensemble le 9 octobre, il est grand temps de nous faire entendre pour que le progrès social soit au rendez-vous !

Source : https://solidaires.org/Le-9-octobre-ensemble-…


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Communiqué unitaire

CGT- FO - Solidaires - UNEF - UNL

Pour les organisations syndicales de salariés, d'étudiants et de lycéens - la CGT, FO, Solidaires, UNEF et UNL- réunies le 30 août 2018, un constat s'impose et se renforce, celui d'une politique idéologique visant à la destruction de notre modèle social, favorisant notamment l'explosion des inégalités et la casse des droits collectifs.

Cette politique, ainsi que les mesures encore récemment annoncées par le gouvernement, relèvent d'une logique d'individualisation mettant à mal la solidarité et la justice sociale, valeurs essentielles de la cohésion sociale, et fragilisant une fois de plus les plus faibles, les précaires et les plus démunis.
Qu'il s'agisse :

  • des risques qui pèsent sur les droits des salariés-es et demandeurs d'emploi en matière d'assurance chômage ;
  • de la remise en cause du droit à l'avenir des jeunes par l'instauration d'une sélection à l'entrée de l'enseignement supérieur et par le gaspillage que constitue le service national universel ;
  • des atteintes au service public, en particulier CAP 22 ;
  • des destructions d'emplois au travers de la désindustrialisation
  • des attaques portées à notre système de santé ;
  • de la destruction de notre système de retraites ;
  • du gel des prestations sociales ;

Les organisations signataires appellent le gouvernement à entendre les attentes sociales multiples qui s'expriment dans le public et le privé, par les actifs, les jeunes, les demandeurs d'emploi et les retraités-es, et qu'il ne soit plus uniquement guidé par l'obsessionnelle diminution de la dépense publique. Au moment où est annoncée une fois encore l'explosion des dividendes en France et dans le monde, il est temps de mener une politique de partage des richesses pour augmenter les salaires, les pensions et les minima sociaux.

Face à cette situation et à des décisions régressives qui s'opposent aux demandes légitimes des travailleurs et de la jeunesse, l'heure est à la défense des fondements de notre modèle social et à la conquête de nouveaux droits.
C'est pourquoi, les organisations signataires décident de faire du 9 octobre prochain une première journée de mobilisation et de grève interprofessionnelle, étudiante et lycéenne.

Concernant la date de la journée de mobilisation et de grève interprofessionnelle, l'Union syndicale Solidaires la validera lors de son instance nationale la semaine prochaine.

Les organisations signataires invitent les autres organisations syndicales et de jeunesse à s'y associer largement et à s'inscrire dans un processus de mobilisation.

Source : https://solidaires.org/L-heure-est-a-la-defen…


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Grève, manifestation

Pour le partage des richesses

Solidaires

Solidaires confirme sa participation à la journée de mobilisation et de grève interprofessionnelle du 9 octobre

Le bureau national de l'Union syndicale Solidaires a décidé d'appeler à cette date de mobilisation. Nous partageons avec les organisations signataires du communiqué du 30 août ( https://solidaires.org/Declaration-commune-CG… ) la nécessité de faire face aux attaques antisociales et idéologiques que continue de dérouler ce gouvernement.

Il faut construire le mardi 9 octobre comme une date interprofessionnelle qui puisse permettre à chaque secteur de la rejoindre, en travaillant ses revendications propres pour mobiliser et en évitant les dispersions qui ont pu exister au premier semestre. L'Union syndicale Solidaires est engagée depuis avril 2017 dans la construction d'une riposte d'ampleur à la politique de Macron.

Solidaires a pris le temps de débattre dans ses instances avant de décider de se joindre au 9 octobre, car cette date ne doit pas être une date isolée et sans perspective.Nous invitons l'ensemble des organisations syndicales avec les travailleuses et les travailleurs, dans les entreprises et les administrations, à l'échelle locale ou départementale à construire de la façon la plus unitaire possible cette journée en organisant le maximum d'assemblées générales. Le mouvement syndical doit être à la hauteur des coups portés contre le monde du travail.

Au delà, nous souhaitons que cette journée soit un point d'appui pour construire le rapport de force avec tous ceux ou celles qui le souhaitent, pour arrêter les politiques antisociales de ce gouvernement qui visent à présent nos retraites, l'assurance chômage, la fonction publique...

Il y a urgence à contre-attaquer !

Source : https://solidaires.org/Solidaires-confirme-sa…


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Pour les services publics, les salaires, les emplois, la santé et les retraites,

Tous ensemble le 9 octobre !

CGT services publics

Le Président et son gouvernement sortent affaiblis du premier semestre. Ils n'en demeurent pas moins arc-boutés sur leur projet antisocial au service des riches.

Depuis janvier 2018, le gouvernement a lancé les concertations avec les organisations syndicales sur le volet ressources humaines du projet Action publique 2022.

De plus, en cette rentrée, le projet de réforme des retraites pour tous, public-privé, entre dans la danse !

1- Salaire « au mérite » :

Depuis plus de 8 ans maintenant (avec une courte interruption en 2016/2017), le point d'indice est gelé et le sera encore en 2019. Le mécontentement est massif.

En lieu et place du seul mécanisme permettant d'augmenter le pouvoir d'achat général des agents publics, le gouvernement Macron entend généraliser le salaire au mérite : ajoutée à la part fixe (dépendant du point d'indice), la part variable fluctuerait en fonction d'objectifs non définis à ce jour. Il y aurait quelques gagnants, mais surtout une majorité de perdants et une paupérisation accrue des fonctionnaires puisque les budgets sont à la baisse. Sans compter l'un des travers de ce salaire au mérite : certains agents se concentrent sur les objectifs rémunérés et non sur l'intégralité de leurs missions. Une grave atteinte aux fondements d'un service public au service de l'intérêt général.

2- Suppressions de postes :

comme annoncé durant sa campagne, Macron veut supprimer 70 000 postes dans la FPT. Déjà, les agents subissent les conditions de travail dégradées à cause des non remplacements dans les services. Le service public est rendu au minimum dans certains secteurs à cause des effectifs réduits. Et ce alors même que les besoins de 2la population augmentent, comme on le voit par exemple dans les EHPAD.

3- Généralisation du recrutement de contractuels :

le Statut contraignant à recruter dans la liste des lauréats aux concours pour les catégories A et B, le gouvernement prend le prétexte d'un assouplissement nécessaire dans le recrutement pour justifier la création des contrats de missions. Des contrats d'une durée maximale de 6 ans (soit la durée d'un mandat municipal...) qui pourraient s'arrêter, avec un délai de prévenance de deux mois, une fois la mission accomplie.

Au regard de l'instabilité des gouvernances politiques de nos collectivités, on imagine aisément les conséquences d'une telle mesure dans la Fonction publique territoriale.

L'agent dépend ainsi entièrement du politique, lui est redevable et fera tout pour conserver son poste, car entièrement dépourvu de protections. Un statut bien moins sûr encore que dans le secteur privé.

4- Fusion et affaiblissement des instances représentatives du personnel :

ce chantier est, sur la forme, symptomatique de la façon dont le gouvernement considère le dialogue social : « causez toujours, nous on avance, on vous écoute, mais on s'en moque ». Bref, seules les mobilisations des agents ont pu faire reculer le gouvernement sur des points essentiels et notamment la décorrélation du point d'indice.

Concernant la fusion des Comités techniques et CHSCT et la disparition des principales prérogatives des CAP, le gouvernement continue à avancer. Ces nouveaux principes devraient être applicables en 2023, après les élections de décembre 2022. Ce projet, tout comme celui du privé, a vocation à individualiser les situations pour affaiblir le niveau de protection collective, casser les outils de prise en compte de la souffrance au travail, couper les représentants du personnel de l'activité syndicale et les tenir à distance de leurs collègues par leurs multiples obligations institutionnelles.

Les dernières consultations sur ce point ont eu lieu en juillet et ont rencontré l'opposition de l'ensemble des 9 organisations syndicales.

5- Retraite par points :

Et voilà une énième réforme depuis 1993, à chaque fois la dernière « pour sauver le système ». Cette fois au nom de l'universalité et de « l'harmonisation », ce sera au final toujours moins pour les pensions et des retraites livrées aux appétits des fonds de pension. Il s'agit dans un premier temps de généraliser la retraite par points à l'opposé de la solidarité intergénérationnelle.

Le montant de la pension ne serait plus calculé sur le dernier salaire brut, mais à partir d'un cumul de point capitalisé tout au long de la carrière. Le montant de pension serait non garanti dans la durée puisque la valeur du point fluctuerait en fonction des aléas économiques. Un système déficitaire (comme pendant la crise de 2008) provoquerait immédiatement une baisse brutale des pensions.

Pour une fonction publique moderne et au service de l'intérêt général, la CGT revendique :

  • Une augmentation du point d'indice avec comme base le salaire du premier grade à 1800 €
  • Une augmentation des postes de fonctionnaires à statut pour répondre aux besoins croissants de la population
  • Un départ à la retraite à 60 ans avec une pension calculée sur les 6 derniers mois
  • Des instances représentatives du personnel avec de nouveaux droits
  • L'abandon pur et simple de toutes les réformes du gouvernement Macron concernant la Fonction publique, compte tenu de leur caractère régressif et antidémocratique
  • L'arrêt du processus de réforme territoriale et la mobilisation des moyens financiers nécessaires au bon fonctionnement des collectivités territoriales

Face à cette situation et à des décisions régressives qui s'opposent aux demandes légitimes des travailleurs et de la jeunesse, l'heure est à la défense des fondements de notre modèle social et à la conquête de nouveaux droits. C'est pourquoi les organisations CGT - FO - Solidaires - UNEF - UNL décident de faire du 9 octobre prochain une première journée de mobilisation et de grève interprofessionnelle, étudiante et lycéenne.

La fédération CGT des services publics appelle à la mobilisation la plus large possible le 9 octobre prochain.

Source : http://cgtbezons.over-blog.com/2018/09/pour-l…


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Pour réellement changer la donne

Le 9 octobre : toutes nos forces militantes en mouvement !

CGT chimie

Fédération Nationale des Industries Chimiques CGT

« Nous sommes plongés dans une guerre de classes et cette guerre, c'est la classe des riches qui est en train de la gagner ! »

La prédiction du milliardaire Warren Buffet estelle en train de se réaliser ?

C'est toute la question, quand on constate la déferlante de mauvais coups que les travailleurs encaissent au niveau national : baisse des cotisations sociales et donc, de notre salaire, attaques contre le pouvoir d'achat des retraités et des actifs, démantèlement de nos services publics et de nos industries, précarité en particulier pour les jeunes, augmentation du temps de travail, casse des dispositifs sociaux pour protéger les victimes du chômage organisé, etc. C'est l'austérité implacable qui impacte notre vie de tous les jours, au profit de la dette bancaire et des dividendes qui explosent !

Oui, les luttes existent dans les entreprises, les salariés se révoltent sur les sites, dans les services mais résister chacun dans son coin, n'a aucun impact sur les grandes réformes que le grand capital représenté aujourd'hui par Roux de Bézieux et Macron, nous inflige au travers des gouvernements successifs depuis 20 ans : loi de « sécurisation » qui a flexibilisé les licenciements, loi El Khomri, ordonnances Macron, démantèlement de l'hôpital public, gel du SMIC, privatisation de la SNCF, réforme des retraites.

Ceux qui choisissent la voie de la lutte ont raison, encore faut-il lutter tous ensemble, en même temps et pour les mêmes raisons !

Doit-on, oui ou non, mettre en place une véritable riposte d'ampleur qui agisse pour les intérêts de tous les salariés ? Si la réponse est oui, alors reconnaissons que se contenter de « randonnées pédestres » pour sortir une fois encore les banderoles dans les villes de France, n'aura aucune influence sur nos patrons et leur puissant syndicat le Medef, à infléchir leur politique infernale !

Ça ne fait même plus la « une » du JT, sauf quand les casseurs opèrent !

Il est nécessaire de durcir le ton pour faire valoir nos intérêts collectifs et véritablement imposer une autre société que celle des inégalités qui augmentent. Cela veut dire que l'objectif doit être de frapper l'économie, ce que les journalistes appellent des « prises d'otages » !

Le 9 octobre sera une « journée d'action » appelée par la CGT pour soutenir les revendications de notre projet de société. Pour construire une première marche solide sur laquelle nous pourrons prendre appui, il est indispensable de frapper l'économie au maximum. C'est pourquoi la priorité de tous les militants doit être à présent, d'organiser partout, la grève dans les entreprises.

Le but : imposer notre projet de société

  • SMIC à 1.900 euros,
  • 32 heures hebdomadaires avec embauches correspondantes,
  • 100 % Sécurité sociale,
  • augmentations des salaires et des pensions,
  • retraite à 60 ans pour tous, prévention et réparation de la pénibilité,
  • socle des conventions collectives nationales.

Commençons par 24 heures de grève dans l'ensemble des secteurs économiques.

Tous ensemble, salariés, retraités, privés d'emploi et étudiants.

9 octobre 2018 : 24 h de grève partout !

Source : http://www.communcommune.com/2018/09/les-trav…


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Retraités et retraitées !

tous et toutes dans la rue le 9 octobre

CGT, FO, Solidaires, LSR

Le gouvernement vient de décider : les retraites ne seront revalorisées que de 0,3 % en 2019 et 2020 alors que les prix ont déjà augmenté de 2,3 % de juillet 2017 à juillet 2018.

Il décide unilatéralement de ne plus s'appuyer sur l'inflation mais sur les prévisions de croissance. Ce sont les prémices d'un changement de système en un régime par points.

C'est une nouvelle amputation du pouvoir d'achat des retraités après la baisse de la pension de 1,7 % avec l'augmentation de la CSG.

Concrètement, pour une retraite brute de 1500 euros, l'augmentation de la CSG a réduit la retraite de 25,50 euros par mois. Avec une hausse des prix de 1,7 % et une majoration des pensions seulement de 0,3 %, ce retraité perd en plus 21 euros par mois. Et cela après des années de revalorisation dérisoire des retraites !

Les salariés comme les retraités subissent une réduction de leurs droits et rémunérations. Tenter d'opposer les salariés aux retraités, les chômeurs à ceux qui ont un emploi, les plus jeunes aux plus anciens, le public au privé, les précaires de plus en plus nombreux aux CDI ne peut masquer que les bénéfices du CAC 40 battent des records, que l'ISF est supprimé... Une petite minorité est de plus en plus riche aux dépens des retraités, des salariés, comme du reste de la population. Ce gouvernement a même le cynisme d'annoncer un « plan pauvreté » alors que sa politique conduit à accroitre fortement leur nombre : une partie des personnes âgées est en voie de paupérisation.

Actifs, retraités, nous avons les mêmes intérêts !

Ce qui est en jeu c'est le droit de vivre de sa retraite.

Depuis des années le pouvoir d'achat des retraités diminue : désindexation des pensions sur les salaires, baisse de l'APL, taxation via la CSG, la CASA, la CRDS, suppression de la demi part fiscale pour les veuves, imposition des 10 % de majoration de pension pour avoir élevé 3 enfants. Sans compter le coût des mutuelles, des hébergements en EHPAD, le recul des services publics : hôpitaux, transports, énergie...

Mais nous sommes aussi inquiets pour l'avenir :

Aujourd'hui, après toutes les réformes ayant déjà réduit les droits à la retraite, le gouvernement entend instaurer un système universel de retraites par points. Mais qui décidera de la valeur du point lors de son achat durant l'activité et au moment du calcul de la retraite ?

C'est le gouvernement, en fonction de la situation économique et du déficit budgétaire. Autrement dit le prix du point acheté en travaillant ne donne aucune garantie sur sa valeur au moment de la retraite !Le régime universel, c'est la disparition de tous les régimes de retraite existants et l'alignement des droits vers le bas. Cela fragiliserait le principe du système de la retraite par répartition : les personnes cotisent durant leur vie professionnelle, ce qui leur ouvre des droits à pension. Le régime universel individualisé et par points, poussera au développement d'une retraite complémentaire par capitalisation répondant en cela aux appétits des assureurs.

Cette réforme menace tous les mécanismes de solidarité. Que deviennent, par exemple, les majorations de trimestres pour avoir élevé un enfant ? Il s'agit là de droits non liés à des « euros cotisés ».

Désormais, la pension de chacune et de chacun dépendra, de fait, de l'arbitraire gouvernemental, aujourd'hui, des exigences des actionnaires.

Elle menace aussi les pensions de réversion. Le gouvernement, après avoir envisagé de les supprimer, parle maintenant d'harmoniser les droits en introduisant en particulier des conditions de ressource qui n'existent ni dans la fonction publique ni dans les régimes complémentaires, etc.

supprimant ou réduisant le montant des réversions.

Il dit également qu'il ne touchera pas aux réversions en cours. Ces propos démontrent qu'il entend remettre en cause les futures réversions.

Tout le monde est concerné par cette réforme en premier lieu la grande majorité des actuels retraités

En effet, un retraité perçoit sa propre pension. La pension de réversion susceptible de s'y ajouter, plus tard après la réforme, serait calculée selon les nouvelles normes.

Sur ces questions comme sur tant d'autres le gouvernement entend remplacer des droits par des aides sociales aléatoires. Ce que nos ainés ont conquis est en jeu.

Retraités, nous vous appelons à défendre ces conquêtes à commencer par la sécurité sociale bâtie sur des cotisations et non sur l'impôt.

Pour défendre nos droits, l'UCR-CGT, l'UCR-FO, UNIRS-Solidaires et la Fédération LSR vous appellent à manifester le 9 octobre au côté des salariés, fonctionnaires, chômeurs, jeunes, dans l'unité à l'appel de la CGT, de FO, de Solidaires, de l'UNEF, de l'UNL et de la FIDL pour exiger le maintien de tous les régimes de retraite avec leurs droits actuels.

  • Non à la retraite en points !
  • Revalorisation des retraites et indexation sur les salaires !
  • Rétablissement 1⁄2 part pour les veuves et retour à l'exonération de la majoration familiale !
  • Pour la défense et le développement des services publics !
  • Pour la défense de notre Sécurité sociale !
  • Pour de véritables moyens humains et financiers pour les EHPAD !
  • Tout ceci est possible par un autre partage des richesses et la fin de leur accaparement par une minorité.

Tous dans la rue le 9 octobre !

Source : https://solidaires.org/UNIRS-Tracts-pour-les-…


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Public, privé : le 9 octobre, en grève et dans la rue,

Construisons le rapport de force !

Appel de la fédération SUD éducation

Suppression d'emplois massive dans les services publics, baisses de salaire, statut détricoté, destruction des CHSCT, mise en place de la machine de tri social Parcoursup, réformes rétrogrades du système éducatif… Le gouvernement se lance dans une offensive d'ampleur. Le 9 octobre, à l'appel de Solidaires, la CGT, FO, construisons le rapport de force pour imposer le progrès social !

Suppressions massives d'emplois dans la fonction publique

Le gouvernement envisage la suppression de 120 000 postes de fonctionnaires. Il compte les supprimer dans la santé, dans les services des impôts… mais aussi bien sûr dans l'éducation nationale. Le nombre de postes aux concours est en chute libre. Les réformes du lycée professionnel conduiront à la suppression de nombreux enseignements de spécialité, aboutissant à 7 000 suppressions de postes. Au lycée, la mutualisation des enseignements, les projets de visio-conférence pour les options et la semestrialisation des cours projetée aboutira à de nombreuses suppressions de postes.

Dégradation des conditions de travail

Le dédoublement des classes en CP et CE1 en REP, les effectifs actuels ne le permettent pas. Nos conditions de travail, qui n'ont déjà rien de brillant, seront amenées à se dégrader encore dans une période de hausse démographique. Et le gouvernement s'apprête à essayer de dissoudre les commissions paritaires et surtout les CHSCT !

Une université du tri social

Dans les universités, Parcoursup s'est donné à voir pour ce qu'il est : une machine à broyer les étudiant-e-s, en particulier des classes populaires. Avec Parcoursup, qui a réussi l'exploit d'être moins efficace encore qu'APB, les mécanismes de ségrégation sociale ont joué à plein. Le projet politique est clair : empêcher les classes populaires d'entrer à l'université.

Un gouvernement qui s'attaque aux fonctionnaires

Nos salaires stagnent depuis plusieurs années malgré le retour de l'inflation. Les augmentations de salaires promises par le gouvernement précédent en échange d'une acceptation par certaines organisations syndicales du PPCR ont été renvoyées aux calendes grecques. La seule réponse du gouvernement à la revendication d'une augmentation générale des salaires consiste à individualiser encore davantage les rémunérations en visant à faire du « mérite » un facteur déterminant dans le cadre du plan « Action publique 2022 ».

Un gouvernement qui privatise le service public ferroviaire, qui organise la faillite des universités, détruit les hôpitaux, bref : qui s'attaque à tous les services publics, est un gouvernement qui s'en prend à tous les mécanismes de solidarité.

Précarité au programme

Alors que près d'un personnel sur cinq est contractuel dans les trois fonctions publiques, cette proportion est d'un personnel sur quatre dans l'Éducation nationale, conséquence logique du refus d'ouvrir des postes au concours. Ces contrats sont bien souvent d'une durée inférieure à l'année scolaire, ce qui plonge les collègues dans la plus grande précarité. À travers les recrutements d'AESH uniquement en CDI et sans concours, le ministère expérimente à grande échelle des dispositifs de destruction du statut de fonctionnaire.

Il faut faire cesser ces attaques. Le 9 octobre, par une grève interprofessionnelle, défendons un service public de qualité, le statut de fonctionnaire, nos conditions de travail, exigeons des augmentations de salaire. Remettons le progrès social au goût du jour.

Source : https://www.sudeducation.org/Public-prive-le-…


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Tous en grève le 9 octobre.

SUD Rail

Les confédérations CGT, FO et l'Union syndicale Solidaires (SUD-Rail) appellent à une journée de grève interprofessionnelle le jeudi 9 octobre. Dans un contexte d'affaiblissement du gouvernement Macron, il nous semble important que les cheminots s'inscrivent dans cette action interprofessionnelle, avec leurs propres revendications. Toutes les semaines des réorganisations sont annoncées à la SNCF, si nous ne réagissons pas, dans 2 ans, la SNCF n'existera plus. La remise en cause des accords locaux dans les établissements devient la norme. Dans un contexte où les conseils de discipline se multiplient contre les grévistes, il est important de maintenir la pression.
Par ailleurs, si nous avons perdu sur le volet législatif, il est important que nous ne perdions pas les dernières batailles sur la CCN. En effet, l'ouverture à la concurrence étant maintenant votée pour les voyageurs dès décembre 2019 au TER, les entreprises privées vont maintenant se positionner sur le marché français. Il est donc important que les articles qui restent à écrire de la CCN ( Droit syndical/Rémunération/prévoyance/garanties sociales) soient d'un haut niveau afin de limiter le dumping social avec la SNCF.

Source : http://www.sudrailpse.org/site/luttes-sociale…


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9 octobre : dans la rue contre la politique des patrons !

Lutte Ouvrière

En représentant dévoué du patronat, le gouvernement Macron multiplie les attaques contre le monde du travail.

Les dizaines de milliers de suppressions de postes de fonctionnaires annoncées s'ajoutent à la suppression des contrats aidés. Elles pèsent sur la situation dans les quartiers populaires, où des services utiles sont contraints de réduire ou de cesser leur activité et où le poids du chômage pèse d'autant plus lourd.

Le blocage des augmentations des pensions fait encore reculer le niveau de vie des retraités. Celui des allocations familiales et des aides au logement diminue le budget des familles.

Et le gouvernement, en multipliant les propos sur les chômeurs qu'il « faut inciter à l'emploi », sur les arrêts maladie qui coûtent trop cher et les économies à faire sur les budgets de l'État, annonce les prochains coups.

Avec la réforme du Code du travail, le gouvernement Macron a augmenté les possibilités du patronat d'imposer encore plus facilement ses conditions aux travailleurs. Parallèlement, en continuant de faire les poches des classes populaires, il récupère des milliards pour remplir celles des riches.

Le gouvernement mène la charge sur tous les fronts pour le compte de la classe riche. Face à cela les travailleurs n'ont pas d'autre choix que de riposter à la hauteur de l'attaque, le plus nombreux possible, actifs ou chômeurs, jeunes ou retraités.

À l'appel d'organisations syndicales de salariés - CGT, UD FO, SUD - ainsi que de syndicats étudiants et lycéens - UNEF et UNL - une journée interprofessionnelle de grève et de manifestations est organisée mardi 9 octobre. Il faut qu'elle soit l'occasion d'exprimer le plus fort possible la colère du monde du travail.

Source : https://journal.lutte-ouvriere.org/2018/09/12…