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jeudi 1er février 2018 à 10h

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Manifestation des lycéens et des étudiants contre le plan Vidal

Depuis plusieurs semaines, les étudiantes, doctorantes, enseignantes et personnels de l'UPJV se sont mobilisés contre le projet de réforme des universités. Ainsi nous luttons pour défendre la qualité de nos enseignements et pour que l'université reste accessible à toutes.

Nous dénonçons donc:

  • la baisse du budget de l'UPJV
  • l'instauration de la sélection à l'université
  • la disparition de certaines formations
  • la fin du système de compensation entre UE et entre semestres

Retrouvons nous le 1er février pour une journée de mobilisation nationale contre le plan étudiant, contre ParcourSup, contre les coupes budgétaires !

Page Facebook de l'événement

Source : message reçu le 27 janvier 20h


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Mobilisation nationale unitaire lycéen·ne·s/étudiant·e·s/personnels

Vers un lycée à la carte

Le rapport Mathiot préconise d'en finir avec les filières pour instaurer un lycée semestrialisé et modulaire avec différents parcours de majeures, dont certains seront propres à un établissement. Sous couvert d'une liberté de choix, ce qui est imposé c'est l'orientation précoce dès la Seconde, l'accentuation du déterminisme social et des inégalités territoriales, la fin de la notion d'équipe pédagogique puisque le groupe classe disparaît. Les statuts des enseignant·e·s sont attaqués avec la flexibilisation de leur temps de service, vers une annualisation.

Casse du bac national

Le bac réformé ne comportera plus que 4 épreuves terminales, ce qui l'oriente vers un diplôme « maison » dépendant de l'établissement, cassant ainsi sa valeur nationale. Avec le contrôle continu, l'évaluation des élèves deviendra de plus en plus source de tension avec les élèves et leurs familles et il sera beaucoup plus difficile de la faire correspondre à des enjeux formatifs et pédagogiques.

Sélection à l'entrée de l'Université

Dès cette année, le bac ne sera plus suffisant pour accéder à l'université. Attendus différents d'un établissement à l'autre, lettres de recommandations, engagements associatifs seront demandés par les Universités. Organiser la pénurie pour instaurer la sélection : c'est le sale coup de ce gouvernement.

Avec un lycée modulaire, un bac local et la sélection, l'université ne comptera même plus les 11 % d'enfants d'ouvriers/ères qui y étudient actuellement.

Heures d'enseignement en moins

Les DHG sont en baisse avec des heures perdues dans de nombreux établissements. Dédoublements et dispositifs d'accompagnements vont disparaître. Ce gouvernement mène une offensive contre les personnels en dégradant leurs conditions de travail et contre les élèves issus des classes populaires en obérant leur avenir.

Dans l'éducation comme ailleurs, le gouvernement Macron mène une politique pour les riches !

Défendre une éducation égalitaire

Les fédérations FERC-CGT, FNEC-FP FO, FSU, SGL, SUD éducation, Solidaires étudiant·e·s, Unef, UNL, UNL-SD appellent les lycéen·ne·s, les étudiant·e·s, les personnels des universités et des lycées à se mobiliser le jeudi 1er février 2018 sous toutes les formes décidées collectivement, y compris par la grève, dans les universités et les lycées.

SNES, SNUEP, CGT éduc'action et SUD éducation appellent les personnels des collèges et des lycées à faire grève et à manifester le 6 février.

SUD éducation appelle à construire la riposte et à faire du 1er et du 6 février le début d'une grande mobilisation pour le retrait de la réforme du bac, du lycée et de l'entrée à l'université et exiger les moyens structurels et financier pour un service public d'éducation égalitaire et émancipateur.


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Mobilisation nationale intersyndicale

Pour défendre le baccalauréat, nos disciplines, nos postes, notre statut, l'avenir de nos élèves : tous en grève le 1er février à l'appel des fédérations FNEC-FP FO, FERC-CGT, FSU, SGL, Solidaires étudiant-e-s, SUD Education, UNEF, UNL. Les appels se multiplient dans de nombreux départements et académies pour appeler l'ensemble des personnels à la grève.


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Appel unitaire - Du plan étudiant à la plateforme Parcoursup : l'instauration de la sélection ! Le 1er février, agissons pour une université ouverte

Ce mois de janvier est celui de la mise en place dans les universités et les lycées de la plateforme « Parcoursup », et ceci alors que la réforme n'a pas encore été votée par les sénateur·trices et n'est donc pas adoptée !

Les attendus nationaux, déclinés en attendus locaux sont rédigés dans la précipitation et sans consultation réelle des enseignant·es concernés, ni des instances des universités. Ceux-ci vont pourtant être déterminants pour l'accès des bachelier·es aux formations post-bac et pour les réorientations des étudiant·es en cours de Licence. Dans de nombreux cas, ils vont bloquer l'accès des jeunes aux filières de leur choix, leur imposer des remises à niveau qui ne sont pas encore connues ou organisées, mais aussi décourager les candidatures, en particulier des élèves les plus en difficulté. Dans de nombreux cas, la mise en place de capacités d'accueil, la croissance du nombre de bachelier et la multiplication des vœux (non hiérarchisés) vont transformer la quasi-totalité des filières ouvertes en filières sélectives.

La procédure d'émission des vœux et d'affectation semble aujourd'hui extrêmement complexe, voire irréalisable. La limitation à 10 vœux, l'absence de hiérarchisation des vœux, le calendrier d'affectation, vont générer d'énormes difficultés à la fois pour les services universitaires et pour les jeunes et leurs familles. Nous craignons que de nombreux bachelier·es restent sans affectation jusqu'à la dernière phase, celle où le recteur leur fera une proposition d'affectation dans une filière dans laquelle il reste des places vacantes mais en dehors de leurs dix vœux. Proposition à laquelle il faudra répondre sous 24 heures !

Rapidement la mission Mathiot, sur la réforme du baccalauréat et de l'enseignement au lycée, va rendre son rapport. Il n'y a pour l'instant pas d'informations concrètes en dehors des fuites dans la presse. Toutefois, celle-ci risque d'entériner la fin du baccalauréat comme diplôme national et 1er grade universitaire, la réduction du nombre d'épreuves terminales et des horaires disciplinaires. Nous craignons que cette réforme ne renforce les inégalités territoriales et sociales et nos organisations alertent les personnels, les jeunes et les familles sur la nécessité de réagir rapidement aux premières annonces ministérielles si elles confirment bien ces craintes.

Depuis l'annonce du Plan étudiant par le ministère, notre interfédérale a fait part de son opposition à la réforme, toutes les craintes exprimées depuis cette annonce se révèlent fondées. Cette réforme instaure de fait une sélection pour l'accès à l'université d'une partie des jeunes et à terme pour toutes et tous.

Pour la stopper, empêcher l'instauration de la sélection, conserver un baccalauréat garantissant l'accès de toutes et tous les bachelier.es sur tout le territoire aux filières post bac et aux établissements de leur choix, empêcher une réforme du bac et du lycée qui soit un outil au service de la mise en place de cette sélection, il faut nous mobiliser.

C'est pourquoi nos organisations réaffirment :

  • La nécessité de travailler tout au long du parcours au lycée à une orientation choisie, construite, accompagnée et évolutive avec les moyens humains et financiers nécessaires.
  • Le maintien du baccalauréat comme diplôme national et 1er grade universitaire, garantissant l'accès de tous les bacheliers sur tout le territoire aux filières post bac et aux établissements de leur choix.
  • L'exigence d'ouverture massive de places supplémentaires en 1er cycle post bac et le refus de toute sélection à l'entrée à l'université.
  • Le refus de l'instauration de blocs de compétences en lieu et place des diplômes et des qualifications.
  • L'abandon du projet de loi sur 1er cycle post bac et du plan « étudiants » qui l'accompagne, condition pour permettre une réforme ambitieuse qui garantisse le libre accès de chacun au supérieur.

Sur cette base, elles appellent les lycéen·nes, les étudiant·es, les personnels des universités et des lycées à se mobiliser le jeudi 1er février 2018, à se réunir, dès maintenant, en assemblée générale pour débattre des réformes, à se mobiliser sous toutes les formes décidées collectivement, y compris par la grève le 1er février, dans les universités et les lycées pour alerter sur les dangers des réformes en cours.

Une nouvelle interfédérale se tiendra le 1er février au soir pour proposer des suites à cette journée de mobilisation.